LA LETTRE ƒLECTRONIQUE DE LÕASSOCIATION FRANCOPHONE DÕANTHROPOLOGIE DU DROIT

 

n” 10 - le 17 octobre 2004

 

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S O M M A I R E

 

Compte rendu : 40e anniversaire du LAJP

Vient de para”tre : Anthropologie et DroitÉ / The Myth Of NationsÉ /  PrisonsÉ / La santŽ en prison /

Appel ˆ contributions : La rupture du lien conjugalÉ

Formation : Le procs : enjeu de droit,  enjeu de vŽritŽ / Droit et libŽralisme / F. Le PlayÉ /

Information : Prix de thse du SŽnat

Liens utiles

 

 

Compte rendu


   Le LAJP a 40 annŽes dÕexistence

 

   La commŽmoration du 40e anniversaire du laboratoire dÕanthropologie juridique de Paris (LAJP) fondŽ par Michel Alliot a eu lieu samedi 16 octobre 2004.

    La vingtaine dÕintervenants et les dizaines de participants qui se sont rŽunis tout au long de la journŽe autour de Michel Alliot et dՃtienne le Roy, qui lui a succŽdŽ ˆ la direction du LAJP en 1988, ont montrŽ dŽcidŽment que lÕon peut regarder le Droit dÕune manire originale.

    Les intervenants des quatre ateliers programmŽs ont tŽmoignŽ que, fondŽe sur la pratique et lÕexpertise, lÕanthropologie juridique nÕest pas cantonnŽe ˆ la recherche pour la recherche, mais dŽpasse les cadres Žtroits de la discipline universitaire.

    Ces ateliers Žtaient consacrŽs ˆ lÕexpŽrience dÕintermŽdiation culturelle, spŽcialement dans le cadre de la justice des mineurs, au renouvellement de lÕapproche conjointe de la gouvernance, des droits de lÕhomme et de l'ƒtat de droit, ˆ lÕengagement des anthropologues du Droit vis-ˆ-vis des politiques foncires et de dŽcentralisation et, enfin, ˆ une rŽflexion sur le droit des affaires en Afrique ˆ travers le traitŽ de lÕOHADA, lÕOrganisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires.

 

    En fin de journŽe, ƒtienne Le Roy en a tirŽ les conclusions.

    Soulignant que chaque atelier Žtait lÕillustration du dŽfi quÕont relevŽ les anthropologues du Droit en sÕengageant sur les grandes questions qui se posent dans nos sociŽtŽs, il a enjoint chacun dÕentre nous ˆ ne pas renoncer ˆ cette dŽmarche.

    Il a rappelŽ que si le mŽcanisme dÕinvention avait supplantŽ au LAJP celui dÕemprunt et de circulation des solutions juridiques, cÕest parce quÕau c¦ur de toute dŽmarche, au c¦ur de toute dŽcision, il y a la responsabilitŽ de chacun.

    Comparant le laboratoire ˆ une auberge espagnole, o chacun amne de quoi manger et o lÕon sÕefforce de bien vous accueillir, il a qualifiŽ le LAJP de lieu o lÕon recherche la complŽmentaritŽ car on y reconna”t lÕimportance de la diversitŽ comme source de la complŽmentaritŽ et comme passage obligŽ vers le dialogue.

    Son ultime conclusion pointait les exigences dÕaccueillir lÕaltŽritŽ, ˆ commencer en soi, de pŽnŽtrer la complexitŽ de la pluralitŽ des mondes et de rŽflŽchir ˆ lÕanthropologie du Droit en termes de dynamique.

 

                LAJP - UniversitŽ de Paris 1, Centre Malher, 9, rue Malher, 75181 Paris cedex 04

                tŽl./fax : 01 44 78 33 80 ; courriel : lajp@univ-paris1.fr  http://www.dhdi.org

 

 

 

Vient de para”tre

 

 

       Anthropologie et droit Ń Intersections et confrontations     

          Cahiers d'Anthropologie du droit & Droit et Cultures

                   NumŽro spŽcial et commun sous la direction dÕEtienne Le Roy & Charles de Lespinay

                    co-Ždition Karthala-LÕHarmattan, ISBN 2-84586-570-8 28 Ū, 392 pages

 

    Dans le cadre de la mise en commun de leurs expŽriences respectives, les deux revues ont proposŽ une enqute conjointe sur le thme : Ē Regards contemporains sur lÕanthropologie du Droit Č. LÕenqute portait sur lÕapproche thŽorique et pratique de lÕanthropologie du droit (ou lÕapproche anthropologique sur le droit) des divers contributeurs.

    Ce travail a rŽuni les compŽtences de plusieurs Žquipes,  en particulier le Centre Droit et Cultures (Paris X), le Laboratoire dÕanthropologie juridique de Paris (et UMR Ē MALD Č CNRS-Paris I) et lÕAssociation francophone dÕanthropologie du droit (AFAD).

   Les 49 textes que l'on dŽcouvre ici illustrent une image de la recherche francophone qui allie pratique du terrain et analyses thŽoriques, et qui est avide d'informations et de problŽmatiques venant de tous les horizons culturels, non exclusivement francophones. C'est ˆ une grande ouverture sur le monde et sur les autres que le lecteur est conviŽ.

 

 

       Quand les nations refont lÕhistoire. LÕinvention des origines mŽdiŽvales de l'Europe (The Myth of Nations)

       Patrick Geary, traduit de l'anglais par Jean-Pierre Ricard. Paris,  Aubier, 2004, 342 p., 23 euro.

 

        Origines d'une mystification. Patrick J. Geary analyse les mythes fondateurs des idŽologies nationalistes, sources de terribles manipulations.

           par Philippe-Jean CATINCHI, Le Monde des Livres, 17 septembre 2004

 

   La langue pige-t-elle le chercheur ? Evoquant incidemment dans son nouvel essai la traduction franaise de son livre Before France and Germany : the Creation and Transformation of the Merovingian World, dont le sous-titre devint alors le pŽremptoire "Naissance de la France", Patrick Geary pourrait ˆ bon droit y voir l'indice de la rŽsistance de l'idŽologie nationaliste dans la langue officielle, au pŽril de l'exactitude espŽrŽe.

    Ce fin connaisseur du haut Moyen Age s'attache ici ˆ comprendre comment se jourent les identitŽs respectives des Barbares et des Romains sur prs de mille ans, de la confrontation directe des dŽbuts de l're chrŽtienne ˆ la fin du premier millŽnaire, lorsque les stŽrŽotypes, projetŽs sur l'Autre, finirent par tre perus comme autant de dŽsignations ethniques, paralllement ˆ la territorialisation de ceux qui sont de fait les hŽritiers de Rome.

    PartagŽs entre l'affirmation d'une universalitŽ, voire d'une mission divine qui dŽpasse le modle antique, et la gŽnŽalogie qu'avait imaginŽe pour eux leur adversaire, ce populus romanus qui se rŽservait seul le droit d'avoir une histoire, Francs et autres Lombards projettent alors dans un passŽ confus une origine qui ne supporte pas la concurrence. OpŽrant une mystification dont la reprise au dŽbut du XIXe sicle permit ces terribles manipulations de l'histoire dont Geary entend dŽvoiler la nature rŽelle.

    C'est donc moins les quatre chapitres centraux que le premier ("DiffŽrence ethnique et nationalisme au XIXe sicle : un paysage empoisonnŽ") et le dernier ("Vers de nouveaux peuples europŽens") qui livrent le sens de ce grand livre engagŽ dont le lecteur sort secouŽ mais aiguisŽ aussi d'une vigilance neuve.

    A l'origine, un constat. Celui d'une erreur d'Žvaluation, l'affirmation de nouvelles minoritŽs ethniques semblant ˆ Geary autrement plus inquiŽtante pour la stabilitŽ de l'Europe que le rŽveil potentiel des sŽparatismes traditionnels. Le mŽdiŽviste rappelle comment, au XIXe sicle, la lecture

de l'effondrement de l'Empire romain et du dŽferlement de peuples barbares devint "le soubassement du discours politique".

    Ds lors, ˆ l'orŽe du XXIe sicle, la rŽsurgence de revendications ethniques pose le problme du sort ˆ faire aux minoritŽs intŽgrŽes ˆ des

Etats-nations plus anciens : quid du droit des Corses, des Basques ou des Irlandais, quand on s'accorde ˆ reconna”tre ceux des Lituaniens ou des Bosniaques ? Comment comprendre les Kurdes et ne pas le faire des TchŽtchnes ? Il est clair, pour Geary, que l'histoire est encore un instrument idŽologique, destinŽ ˆ fonder des revendications concernant l'avenir sur la description d'une rŽalitŽ mŽdiŽvale.

    Le processus d'Žveil national et de sensibilisation politique est simple : les Žrudits Žtudient la langue, la culture et l'histoire d'un peuple

soumis, puis des "patriotes" relaient et diffusent ces acquis, qu'une audience de masse permet d'affirmer en mouvement national. Ou comment l'idŽologie nationaliste engendre les mouvements indŽpendantistes.

    A l'origine, une fascination des intellectuels du XVIIIe pour la rŽfŽrence antique. Ainsi, Fichte fait de ses compatriotes allemands les successeurs des soldats d'Arminius (Hermann), vainqueurs des lŽgions romaines, augurant la dŽfaite des armŽes de NapolŽon.

    De ce contexte singulier et des "textes de survie" qu'il suscite, s'Žtablissent de nouvelles relations entre les hommes de pensŽe et le

monde de l'action publique.

    Soutiens financiers, protections, le savant est embrigadŽ dans une cŽlŽbration du national qui va de l'Ždition des Monumenta Historica du lieu (ˆ l'imitation du corpus grec et latin) ˆ l'Žtude de la langue, indice d'une filiation spŽcifique. Outil privilŽgiŽ de cette idŽologie patriotique, la philologie est ds lors au c¦ur de l'ambition mŽthodologique. A la linguistique germanique mystique de Herder, rŽpond bient™t le courant panslaviste, qui se dote de ses propres instruments d'autocrŽation nationale. Et la recherche historique peu ou prou finit par se confondre avec le nationalisme.

    On a beau rŽpŽter la pure et simple invention de bien des langues (du bulgare au croate, de l'irlandais au roumain, voire ˆ l'allemand comme ˆ l'italien) ˆ l'heure des urgences nationalistes, l'historien reste captif d'un prisme gŽographique. Dans le mme temps, la langue officielle - propagŽe par l'Ecole o se forge l'Etat-nation -, l'ethnoarchŽologie, chargŽe d'apporter les indices matŽriels d'une spŽcificitŽ ethnique, et les fables hŽro•ques de ces rois guerriers, d'Alaric ˆ Clovis, qui inaugurent un temps nouveau, inventent une histoire des nations europŽennes qui ne tient que de la construction mentale.

    Il est pourtant clair que "la correspondance entre les peuples du Moyen

Age et les peuples contemporains est un mythe". Au terme de deux sicles de dŽvoiement d'une Žrudition qui participa ˆ l'Žtablissement d'une partition ethnique fondŽe sur la linguistique, l'archŽologie et l'histoire, force est de reconna”tre que le projet a ŽchouŽ. Non sans avoir provoquŽ

d'effroyables dŽg‰ts.

    La rŽfutation est implacable, mme si elle n'ouvre pas sur un catŽchisme de substitution. Mais cet espoir na•f ne porte-t-il pas en soi le germe d'autres errements ? C'est cette sagesse alarmŽe qui fait le prix de ce livre d'histoire singulier, leon d'Žrudition militante dont on espre qu'elle sera reue.

 

    Patrick J. Geary : SpŽcialiste amŽricain du Moyen Age franais, Patrick J. Geary, homme de Louisiane, compte parmi ses anctres des Irlandais comme des Franais... Elve de l'UniversitŽ catholique de Louvain et de l'universitŽ Yale, il est dipl™mŽ des universitŽs de Princeton, de Floride, de Notre-Dame et de Californie (UCLA), o il enseigne l'histoire mŽdiŽvale. Visiting professor en Autriche et en Hongrie, il a ŽtŽ directeur d'Žtudes associŽ ˆ l'Ecole des hautes Žtudes en sciences sociales (EHESS). Ses recherches portent sur la formation de la sociŽtŽ europŽenne et la culture de l'AntiquitŽ tardive et du haut Moyen Age. Ont dŽjˆ ŽtŽ traduits en franais trois de ses ouvrages, tous chez Aubier : Le Monde mŽrovingien. Naissance de la France (1989, repris en "Champs", Flammarion en 1993), Le Vol des reliques au Moyen Age. Furta Sacra (1993), La MŽmoire et l'oubli ˆ la fin du premier millŽnaire (1996).

 

       La place de la nation. La puretŽ nationale est un mythe, tous les peuples sont issus d'un mŽlange. Et cela continue, selon l'AmŽricain Patrick Geary.

           par Jean-Baptiste MARONGIU, LibŽration, jeudi 30 septembre 2004

 

   L'histoire moderne, on le sait, est nŽe au XIXe sicle, en rŽŽcrivant l'histoire ancienne, notamment celle des peuples qui, aprs avoir faonnŽ l'Europe, allaient s'affronter au cours des deux guerres mondiales du sicle suivant. Pour avoir introduit des mŽthodes scientifiques nouvelles (la philologie, l'archŽologie ou la palŽographie...), cette histoire n'Žtait pas moins dominŽe par une idŽologie inŽdite Ń le nationalisme justement Ń, d'autant plus dangereuse que les prŽtentions ˆ l'objectivitŽ la rendaient comme inattaquable. De ce tte-ˆ-queue tragique entre les peuples et leurs historiens, le mŽdiŽviste amŽricain Patrick Geary (1) fait une brillante reconstitution dans Quand les nations refont l'histoire. C'est en quelque sorte le pŽchŽ premier de sa discipline qu'il dŽvoile, ou encore les travers dans lesquels peuvent tomber ses collgues si, pour justifier les diffŽrents nationalismes europŽens, ils en venaient de nouveau ˆ projeter dans le passŽ les attentes et les prŽjugŽs de leur Žpoque, pour les alimenter.

    Sans dŽnier l'importance des peuples, Patrick Geary dŽconstruit le mythe qui les fait surgir de nulle part et une fois pour toutes œ comme une rŽalitŽ sociale autonome et homogne, dotŽe d'une puretŽ originelle œ ˆ un moment prŽcis de l'histoire europŽenne, par exemple au Ier sicle aprs J.-C., avec les Germains ou au Ve, avec les Francs. Ces peuples-lˆ n'ont pas existŽ ainsi, selon lui, de mme qu'ils ont trs peu ˆ voir avec les Allemands ou Franais actuels. En effet, ils n'ont jamais ŽtŽ des populations ethniquement pures, comme on dirait aujourd'hui, mais des confŽdŽrations mouvantes et stratifiŽes, aux coutumes et aux parlers disparates qu'unifiait finalement le rapport de collaboration ou d'agression avec l'Empire romain.

    Leur identitŽ, comme celles des Romains, n'Žtait d'ailleurs pas ethnique mais constitutionnelle et, pour tout dire, politique. D'une certaine manire, c'est l'Empire romain lui-mme qui, par ses relations militaires et surtout commerciales avec le monde barbare, a ŽtŽ le facteur principal de sa dŽstabilisation. C'est ainsi que des coalitions hŽtŽroclites œ issues des incessantes migrations qui s'enroulaient autour des confins de l'Empire et y pŽnŽtraient parfois œ ont connu un premier processus d'homogŽnŽisation en devenant, justement, des Etats-tampons face ˆ d'autres confŽdŽrations barbares tout aussi composites et restŽes plus ou moins nomades et migrantes.

    Qu'il s'agisse de Goths, Wisigoths, Vandales, Lombards, Burgondes, Francs, Saxons... le scŽnario est toujours le mme : des Žlites guerrires barbares fŽdrent d'autres populations barbares, souvent les restes d'autres confŽdŽrations dissoutes ou mises en pices, pour s'Žtablir de manire plus ou moins durable ˆ l'intŽrieur des confins de l'Empire qu'elles avaient autrefois dŽfendu. La permanence de ces Etats territoriaux dŽpendra moins de leur homogŽnŽitŽ ethnique ou culturelle que de la capacitŽ des uns et des autres ˆ s'intŽgrer aux populations locales romanisŽes et majoritaires. Minoritaires, les Goths ou les Lombards, par exemple, tentent de mettre en place des institutions sŽparŽes censŽes en prŽserver l'hŽgŽmonie et qui vont au contraire en accŽlŽrer la dissolution. D'autres, comme les Francs, jouent ˆ fond la carte de la synthse et parviennent, en quelques gŽnŽrations seulement, ˆ rendre uniformŽment franque la population vivant au nord de la Loire, ˆ partir du double hŽritage des traditions romaines et barbares.

    Au dŽbut du VIIIe sicle, les populations de l'ancien Empire romain se caractŽrisaient donc par des identitŽs plus politiques qu'ethniques. Les peuples Žtaient redevenus, Žcrit Patrick Geary, ce qu'ils avaient ŽtŽ pour Pline : des unitŽs territoriales d'organisation gŽographique et politique, non des groupes sociaux ou culturels. Contrairement ˆ la vulgate dominante au XIXe sicle, Ēl'histoire des peuples europŽens dans l'AntiquitŽ tardive et le Haut Moyen Age n'est pas celle d'un moment initial mais celle d'un processus ininterrompu. C'est l'histoire de l'appropriation et de la manipulation de dŽnominations hŽritŽes et de reprŽsentations du passŽ destinŽes ˆ crŽer un prŽsent et un avenir. C'est l'histoire d'un changement continuel, de discontinuitŽs radicales et de virages politiques et culturels, dissimulŽs par la rŽappropriation constante de vieux mots pour dŽfinir des rŽalitŽs nouvellesČ.

    Les historiens mŽritent les reproches d'avoir fabriquŽ des mythes dangereux concernant les peuples, Žcrit Patrick Geary, pas trop optimiste sur leur capacitŽ, aujourd'hui, ˆ inflŽchir les nationalismes qu'ils ont dans le passŽ contribuŽ ˆ structurer sinon ˆ susciter. Malheureusement, cette histoire fait partie d'une mŽmoire collective d'autant plus puissante qu'elle est fondamentalement mythique. N'empche, la vŽritŽ est toujours bonne ˆ dire, quel que soit son impact sur le prŽsent : ĒLes peuples de l'Europe sont une rŽalitŽ en train de se former, un projet un cours, il faut qu'ils gardent Žternellement ce statut.Č

 

(1) Professeur d'histoire ˆ l'universitŽ de Californie, il a publiŽ ĒNaissance de la France. Le monde mŽrovingienČ, Champs/Flammarion, 1993 ; Ēle Vol de reliques au Moyen AgeČ, Aubier, 1993 ; Ēla MŽmoire et l'oubli ˆ la fin du premier millŽnaireČ, Aubier, 1996.

 

 

 

       Prisons. Permanence dÕun dŽbat

       Xavier Lameyre et Denis Salas

       Problmes politiques et sociaux n” 902, 120 pages, 9 euros

 

Pour dŽpasser le stade de la simple indignation face aux conditions de dŽtention et nourrir le dŽbat sur l'univers carcŽral.

Un dossier rŽalisŽ par deux magistrats ˆ partir de sources trs diverses, ŽtayŽ de nombreuses donnŽes et rŽfŽrences.

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/3303332109029/index.shtml

 

       

 

        La santŽ en prison

         Dossier coordonnŽ par Genevive GuŽrin

         Revue ADSP (ActualitŽ et Dossier en SantŽ publique) n”46, 72 pages, 12,80 euros

 

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/3303335300447

 

 

 

Appel ˆ contributions

 

            RŽpudiation. Divorce, sŽparation : la rupture du lien conjugal du vivant des Žpoux dans lÕOccident mŽdiŽval

               RŽponse souhaitŽe pour le 20 octobre 2004 Colloque prŽvu ˆ Valenciennes les 17-18 novembre 2005

 

    MalgrŽ le r™le des mariages dans la crŽation et le renouvellement des alliances entre les groupes familiaux, le divorce est partout attestŽ dans l'Occident du haut Moyen åge. Au cours des VIe-VIIIe sicles, la polygamie est par ailleurs pratiquŽe, du moins par les Žlites, dont certaines unions semblent plus facilement dissoutes. Ė partir du VIIIe sicle, l'ƒglise s'attache cependant ˆ imposer un modle matrimonial, progressivement ŽlaborŽ au cours des premiers sicles du christianisme, ˆ la fois lŽgitime, monogame et indissoluble. Au cours des sicles suivants, elle prŽcise sa thŽorie ˆ l'Žgard du divorce et affirme sa compŽtence exclusive dans les affaires qui y sont relatives. L'intrusion de l'Eglise dans les affaires matrimoniales et sa position hostile au divorce n'empche pas la rupture de certaines unions ou des tentatives pour y parvenir. L'histoire du Moyen åge est ainsi parsemŽe d'affaires de divorce qui ont parfois secouŽ leur temps, compte tenu de leurs implications politiques : que l'on pense, entre autres, ˆ celui de Lothaire II, au IXe sicle, de Louis VII, puis Philippe Auguste au XIIe, ou encore de Louis XII ˆ l'extrme fin du XVe sicle, pour ne prendre que l'Žchelon royal. Si le divorce est objet d'Žtudes pour les chercheurs des autres Žpoques historiques, il n'est abordŽ, pour l'Žpoque mŽdiŽvale, que de manire ponctuelle et souvent sous l'angle de l'indissolubilitŽ. Le colloque a pour objectif de commencer ˆ combler cette lacune en cherchant ˆ mieux cerner la thŽorie et son Žvolution sur la longue durŽe (Ve-XVe sicle), mais aussi (et surtout) la pratique (voire les diffŽrences de pratique), ainsi que les consŽquences du divorce dans l'Occident mŽdiŽval. Il prŽvoit d'envisager les aspects suivants :

1) approches sociologiques, ethnologiques, anthropologiques

2) legs : a. lŽgislation et pratique romaine       b. les Pres de l'Eglise

3) thŽorie des lŽgislateurs et moralistes : a. lŽgislation civile : lois Ē germaniques Č, capitulaires carolingiens, coutumes   b. lŽgislation canonique    c. moralistes et thŽologiens

4) les causes, manifestations et consŽquences de la rupture

Analyse ˆ partir de cas concrets de la rupture du lien matrimonial, en considŽrant les diffŽrents espaces rŽgionaux, Žpoques, voire Žchelons de la sociŽtŽ, en s'interrogeant notamment sur : a. la frŽquence     b. la terminologie      c. les causes       d. les intervenants dans la dŽcision (consentement mutuel, dŽcision unilatŽrale, r™le des parentŽs)     e. les rites        f. les consŽquences pour le devenir des conjoints, celui des enfants, en terme de patrimoine, pour les relations entre les parentŽs     g. la mŽmoire de l'union dissoute

5) les reprŽsentations iconographiques


Organisation : Emmanuelle Santinelli, MCF en histoire mŽdiŽvale ˆ Valenciennes

224 rue J.B. Fievet 59870 Rieulay 03 27 86 27 70 esantinelli@wanadoo.fr

 

 

 

 Formation

 

Le procs : enjeu de droit, enjeu de vŽritŽ

   Amiens, les 25 et 26 novembre 2004, colloque international soutenu par lÕAssociation francophone dÕanthropologie du droit (AFAD)

 

1re journŽe :

    Le procs : Mises en jeu du droit au nom de la vŽritŽ

    Le procs comme enjeu politique

2me journŽe  :

    Le procs comme enjeu social, enjeu culturel

    LÕaveu et le repentir

    LÕexpertise

Le programme complet se trouve en document attachŽ format PDF.

Contact : Edwige Rude-Antoine   rude-antoine@club-internet.fr

Droit et libŽralisme : lÕusage des concepts juridiques dans lÕhistoire de la pensŽe libŽrale et sa critique.
I. l'ƒtat et la souverainetŽ

   JournŽe dՎtude le samedi 23 octobre 2004 organisŽe par le Centre de philosophie juridique et politique (E.A. 2530)

    Salle des confŽrences de lÕUniversitŽ de Cergy-Pontoise

   Site des Chnes, 33, bd. du Port, 95011 Cergy-Pontoise

   Accs depuis Paris :

         - RER A, direction Cergy-le-Haut, station Cergy-PrŽfecture (l'universitŽ est ˆ quelques minutes ˆ pied ; prendre sur la gauche du kiosque ˆ journaux en sortant de la station)

         - Trains SNCF au dŽpart de la gare Saint-Lazare, station Cergy-PrŽfecture

         - Autoroutes A 86 et A 15, sortie 9

 

I Š LՃtat et la souverainetŽ

9h30. Ouverture des travaux.

10h00. ƒric Marquer (lycŽe Maine-de-Biran, Bergerac) : Les fondements juridiques de lՃtat et la critique du modle Žconomique dans la pensŽe politique de Thomas Hobbes.

11h00. Franck Lessay (universitŽ Paris III) : Absolutisme et civisme sont-ils compatibles ? LÕexemple de Thomas Hobbes.

12h00. Micha‘l Biziou (universitŽ de Rennes I) : Au croisement du libŽralisme politique et du libŽralisme Žconomique : le jugement individuel face ˆ lՃtat chez John Locke et Adam Smith.

13h00. Buffet.

14h00. Claude Gautier (universitŽ dÕAmiens) : Limite, constitution et rŽsistance chez David Hume.

15h00. FrŽdŽric Brahami (universitŽ de Besanon) : Pouvoir et tradition chez Edmund Burke, Louis de Bonald et Joseph de Maistre.

16h00. Vincent Valentin (universitŽ Paris I) : LibŽralisme, anarchie, dŽmocratie : perspectives contemporaines.

 

Deux autres journŽes dՎtude sur le thme Ē droit et libŽralisme Č sont prŽvues :

II Š La personne et ses propriŽtŽs (oct. 2005)

III Š Droit international et cosmopolitisme (oct. 2006)

Contact : Blaise Bachofen (bbachofen@free.fr)

 

 

 

Recherches sur FrŽdŽric Le Play et ses continuateurs : chantiers en cours et perspectives

    ConfŽrences complŽmentaires EHESS, 2004-2005

    1er et 3me vendredi du mois ˆ partir du 5 novembre 2004, 10h-12h ; salle , 105, bd Raspail, 75005 Paris

    

   On peut dater des annŽes 1980 lÕapparition des Žtudes socio-historiques consacrŽes ˆ Le Play et ses continuateurs. Relayant des travaux prŽcurseurs, des ouvrages gŽnŽraux ou des Žtudes particulires, surtout centrŽs sur Le Play, sont alors publiŽs  tant en France (voir notamment Savoye, 1981; Assier-Andrieu, 1984; Arnauld, 1985 et 1993; Kalaora et Savoye, 1985 et 1989) quՈ lՎtranger (Bodard-Silver, 1982; Gantzer, 1986; Ronfani, 1986). Ces publications sÕinscrivent, pour la France, dans le Ē dŽcollage Č de lÕhistoire des sciences sociales et plus prŽcisŽment de lÕhistoire de la sociologie initiŽe par la SociŽtŽ franaise pour lÕhistoire des sciences de lÕHomme (1976). SimultanŽment, plusieurs spŽcialitŽs des sciences sociales (gŽographie humaine, histoire de la famille, anthropologie historique ou sociale, dŽmographie historique) rŽ-installent Le Play dans leur champ de connaissances (voir notamment Berdoulay, 1981; Fauve-Chamoux, 1984; Burguire, 1986; Zimmermann, 1993).  

    A la suite de ces travaux pionniers, les Ē Žtudes leplaysiennes Č se sont multipliŽes et diversifiŽes ˆ la faveur de recherches centrŽes sur des aires nationales  o Le Play et son Ecole ont eu un impact (France, Canada, Italie, Belgique, Espagne) ou bien sur des aspects spŽcifiques du paradigme de la science sociale leplaysienne (enqute par monographies de familles ou de pays, applications pratiques). Ces Žtudes ont ŽtŽ aussi plus collectives et concertŽes. En particulier, pour ce qui concerne les enqutes monographiques impulsŽes par le mouvement leplaysien qui font lÕobjet dÕune rŽ-Žvaluation critique internationale ˆ laquelle participent des chercheurs de diffŽrents pays europŽens et de diffŽrentes disciplines (Les Etudes sociales, 2000). Mais aussi pour ce qui est de la part prise par les leplaysiens ˆ la dŽfinition du rŽformisme social (Topalov, 1999). Cette Žvolution est attestŽe par plusieurs numŽros de la revue Les Etudes Sociales portant sur diffŽrentes facettes de la science sociale leplaysienne (voir rŽfŽrences bibliographiques).

    De la vingtaine dÕannŽes de recherches ŽvoquŽe ci-dessus, il rŽsulte un corpus de travaux consŽquent ˆ la mesure de lÕobjet dՎtude. En effet, ce nÕest pas seulement un auteur qui est en cause, FrŽdŽric Le Play (1806-1882), mais plusieurs gŽnŽrations de chercheurs qui ont ¦uvrŽ durant un sicle (1856-1956) selon les principes et les cadres fixŽs par lÕauteur des Ouvriers europŽens, tout en les renouvelant et les actualisant.

Au sein du corpus des Ē Žtudes leplaysiennes Č, on peut distinguer sommairement trois catŽgories de recherches :

-      premirement, des travaux relevant de lÕhistoire des idŽes, de la biographie intellectuelle ou de la prosopographie portant sur Le Play  et ses principaux continuateurs ;

-      deuximement, des contributions centrŽes sur lÕEcole de Le Play, en tant que courant de pensŽe organisŽ (ses institutions, ses productions thŽoriques et doctrinales, leurs applications et leurs rŽceptions par la sociŽtŽ de leur temps) ;

-      troisimement, des recherches consacrŽes aux monographies de familles et ˆ la mŽthode dÕobservation dans une perspective dÕhistoire sociale ou de mŽthodologie sociologique.

    LÕobjectif des confŽrences proposŽes est de faire le point sur les Ē Žtudes leplaysiennes Č telles quÕelles se sont dŽveloppŽes jusquՈ aujourdÕhui, ˆ travers des exemples significatifs de travaux choisis parmi les plus rŽcents et correspondant aux trois volets suggŽrŽs ci-dessus. Mais aussi, en Žlargissant le champ dՎtude, de confronter le paradigme leplaysien aux problŽmatiques des sciences sociales contemporaines.

En fonction de ces objectifs, le programme des confŽrences (au nombre de douze) est organisŽ selon le plan et calendrier suivants  :

1)    Etat des lieux des Žtudes leplaysiennes

Le cycle dŽbutera par un panorama des Ē Žtudes leplaysiennes Č dans le champ des sciences sociales contemporaines (sociologie, histoire sociale, gŽographie, anthropologie, sciences de lՎducationÉ) en France et ˆ lՎtranger.

   5 novembre 2004 ConfŽrence n”1 :

Ē Vue cavalire des ŌŽtudes leplaysiennesÕ 1970-2003 Č

2)    Acteurs et dispositif institutionnel

   Le Ē monde des leplaysiens Č se prŽsente comme un univers social  ˆ la fois cohŽrent et hŽtŽrogne, ˆ lÕentrecroisement de gŽnŽrations et de milieux divers, structurŽ par des institutions spŽcifiques.

    Aprs une prŽsentation dÕensemble comportant un retour sur la biographie encore lacunaire de Le Play et des aperus sur lÕorganisation de son Ecole, on exemplifiera le propos ˆ partir du cas des juristes leplaysiens. Ces sŽances seront lÕoccasion de faire le point sur les sources et ressources, notamment archivistiques, des Žtudes leplaysiennes en histoire institutionnelle et prosopographique.

    19 novembre 2004 ConfŽrence n”2 :

Ē Le temps des fondateurs (1856-1882) Č Le Play, la SociŽtŽ dՎconomie sociale et les Unions de la paix sociale. Etude organisationnelle et  esquisse prosopographique

    3 dŽcembre 2004 ConfŽrence n”3 : Avec la participation de FrŽdŽric AUDREN (UniversitŽ de Bourgogne)

Ē Les continuateurs de Le Play entre science sociale et rŽforme sociale (1883-1934)  Č Les groupements leplaysiens et leurs dirigeants; le cas des juristes membres de lÕEcole de Le Play . Etude organisationnelle et esquisse prosopographique  (suite).

3)    La science sociale leplaysienne entre visŽe cognitive et projet normatif

   La science sociale leplaysienne associent, dÕune part, lՎtude positive des faits sociaux par un recours systŽmatique et parfois combinŽ ˆ la mŽthode dÕobservation et ˆ lÕhistoire, dÕautre part, des actions raisonnŽes de transformation des relations sociales sur la base des rŽsultats de cette Žtude.

Quatre confŽrences traiteront de ces deux volets de la science sociale leplaysienne, de leurs  modalitŽs respectives comme de leur articulation.

   17 dŽcembre 2004 ConfŽrence n”4 : Avec la participation de StŽphane BACIOCCHI (EHESS)

Ē Revisiter les monographies  de familles ouvrires Č Histoire dÕune entreprise dÕenqute collective : les monographies des Ouvriers europŽens et des Ouvriers des deux mondes (1855-1930). La Ē revisite Č et ses objets.

    7 janvier 2005 ConfŽrence n”5 : Avec la participation de Marie-Vic OZOUF-MARIGNIER (EHESS)

Ē Des monographies de familles aux monographies de pays ou de Le Play ˆ  Henri de TourvilleČ LÕenqute sociale sur  les pays (Demolins, 1906)

    21 janvier 2005 ConfŽrence n”6 : Avec la participation de Catherine BRUANT (Ecole dÕarchitecture de Versailles) et Annie SEVIN (EHESS). Discutant : Laurent Coudroy-de-Lille (IUP, UniversitŽ de Paris-XII)

Ē Science sociale et science des villes Č LÕexemple de Donnat Alfred Agache (1875-1959) et de Georges Hottenger (1868-1934)

    4 fŽvrier 2005 ConfŽrence n”7 : Avec la participation de Nathalie DUVAL (UniversitŽ de Paris-IV)(sous rŽserve)

ĒLՎducation des Žlites comme moyen de rŽformer la sociŽtŽČ Le cas de lÕEcole des Roches (1899-1960)

4)    RŽception et rayonnement de la science sociale leplaysienne

   La science sociale leplaysienne a connu un rayonnement important au-delˆ des frontires de lÕEcole. Elle a irriguŽ plusieurs secteurs de la sociŽtŽ en qute soit dÕune dŽmarche de connaissance pour penser leur action, soit Šet ce nÕest pas exclusif- dÕune doctrine pour justifier leurs choix idŽologiques et politiques.

    On Žvoquera les deux dimensions de ce phŽnomne ˆ travers dÕune part, la diffusion de la mŽthode monographique dans le champ social, dÕautre part, lÕappropriation de la doctrine de Le Play par les penseurs du politique.

   18 fŽvrier 2005 ConfŽrence n”8 : Avec la participation de Florence WEBER (ENS)

ĒMonographies locales, monographies de familles : quels enjeux pour l'ethnographe?"

    4 mars 2005 ConfŽrence n”9 :

Ē La doctrine leplaysienne dans le champ des idŽes politiques et sociales, de Taine ˆ Bourget Č

5)    Perspectives contemporaines

   On sÕinterrogera en conclusion de ce cycle de confŽrences sur le statut de la science sociale leplaysienne aujourdÕhui. Est-elle simplement un objet du passŽ relevant de la seule histoire des sciences ou bien son paradigme a-t-il encore du sens et une portŽe pour les sciences sociales contemporaines ?

   La science de lÕenvironnement, en voie dՎmergence, servira de pierre de touche ˆ lÕactualitŽ de la science sociale leplaysienne, tandis que la confrontation avec la sociologie durkheimienne permettra dÕen Žvaluer la validitŽ pour aujourdÕhui. Enfin, on questionnera la configuration de savoir construite par les leplaysiens comparŽe aux formes contemporaines de production et de transmission des connaissances scientifiques.

    18 mars ConfŽrence n”10 : Avec la participation de Bernard KALAORA (UniversitŽ de Picardie) (sous rŽserve)

Ē Science sociale leplaysienne et science de lÕenvironnement Č LÕanalyse sociale des ressources naturelles par Le Play (cf Des Forts, c. 1847), un modle pour penser le rapport sociŽtŽ/environnement

    15 avril 2005 ConfŽrence n”11 : Avec la participation dÕAlain COTTEREAU (EHESS) et Jean-Louis FABIANI (EHESS). ModŽrateur : S. BACIOCCHI (EHESS)

Ē Fait social selon Le Play versus fait social selon Durkheim Č

    13 mai 2005 ConfŽrence n”12 Avec la participation de Jean-Louis FABIANI (EHESS)

Ē La science sociale leplaysienne, quelle configuration de savoir et quelle influence ? Ecole de pensŽe, sociŽtŽ savante ou cercle dÕexperts? Č

 

Contact : antoine.savoye@free.fr

 

 

 

Information

 

 

Prix de thse du SŽnat

 

Dans le cadre de sa politique d'aide ˆ la recherche universitaire, le SŽnat ouvre la 3me Ždition du prix de thse

http://www.senat.fr/evenement/colloque/prix_these2004.html

 

 

 

Liens utiles

 

 

Documents de travail du SŽnat franais

L'archŽologie prŽventive

ƒtude de lŽgislation comparŽe No 138 (2004-2005) Division des Žtudes de lŽgislation comparŽe

http://www.senat.fr/lc/lc138/lc138.html

 

 

Actes du colloque Ņ La mixitŽ menacŽe ? Ņ

Rapport d'information No 448 (2003-2004) - par Mme Gisle GAUTIER dŽlŽgation aux droits des femmes et ˆ l'ŽgalitŽ des chances entre les hommes et les femmes http://www.senat.fr/rap/r03-448/r03-448.html

 

 

Centre Georges Canguilhem

Le Centre Georges Canguilhem (UniversitŽ Paris 7), dont les activitŽs de recherche en philosophie et histoire des sciences ont dŽbutŽ en dŽcembre 2003, vient de mettre en ligne son site Internet accessible ˆ l'URL suivante : http://www.centrecanguilhem.net

Le site prŽsente notamment plusieurs sŽminaires en ligne (cybersŽminaires). info@canguilhem.net

 

 

Rapport sur les sciences juridiques - mai 2004

La recherche en sciences juridiques

Rapport prŽsentŽ par le groupe de travail animŽ par Simone Bateman : Bernard Durand, Bruno PŽquignot, Evelyne Serverin et Isabelle Vacarie. CNRS, mai 2004.

Ce rapport est consultable en ligne sur le site du CNRS ˆ l'adresse suivante : http://www.cnrs.fr/SHS/actions/sciences_juridiques.php

La direction scientifique du DŽpartement SHS du CNRS a confiŽ ˆ Madame Simone Bateman la responsabilitŽ dÕanimer une rŽflexion sur la recherche en sciences juridiques. Cette rŽflexion, ˆ laquelle ont ŽtŽ invitŽes ˆ sÕassocier lÕensemble des unitŽs concernŽes, quÕelles appartiennent ou non ˆ la Section 36, est prŽsentŽe dans le rapport consultable ci-dessous. Ce rapport est constituŽ par un texte de synthse, co-signŽ par Simone Bateman, Evelyne Serverin, Bernard Durand, Isabelle Vacarie et Bruno PŽquignot, suivi par les contributions fournies par celles des unitŽs qui ont bien voulu rŽpondre ˆ la sollicitation dont elles avaient fait lÕobjet. Ce document reprŽsente une Žtape importante dans la rŽflexion engagŽe sur le sujet. Chacun a loisir de contribuer ˆ celle-ci en donnant vos rŽponses et commentaires ˆ l'adresse e-mail suivante: shs-droit@cnrs-dir.fr

 

 

Les formations juridiques de base

Evaluation conduite par Michel Levasseur, Marcel Pinet et HŽlne Ruiz Fabri, membres du ComitŽ national d'Žvaluation, et rŽalisŽ avec la collaboration de Gilles Bertrand, prŽsident, et Jean-Loup Jolivet, dŽlŽguŽ gŽnŽral. CNE (ComitŽ national d'Žvaluation), 2004.

Ce rapport est consultable en ligne sur le site du CNE ˆ l'adresse suivante :

http://www.cne-evaluation.fr/WCNE_pdf/Droit.pdf

La•citŽ et enseignement supŽrieur

La CPU publie un guide sur une question qui jusqu'alors se concentrait sur l'enseignement secondaire. Sujet sensible de cette rentrŽe la place des religions dans les Žtablissements du supŽrieur peut poser problme. Ce guide apporte une aide prŽcieuse aux responsables qui veulent agir avec justesse pour faire respecter ce principe rŽpublicain.

http://www.cpu.fr/Publications/Publication.asp?Id=332 

 

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Vous ne recevez pas bien lÕafad en ligne ?

lignes incompltes, liens inactifs...?

des signes cabalistiques ou des hiŽroglyphes indŽchiffrablesÉ ?

la solution (peut-tre) : xavier.abeberry@freesbee.fr