LA LETTRE LECTRONIQUE DE
LĠASSOCIATION FRANCOPHONE DĠANTHROPOLOGIE DU DROIT
nĦ 13 - le 16 janvier 2005
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S O M M A I R E
Entretien : Annie Lacroix-Riz
Vient de paratre : lĠaccueil des gens de voyages
/ rsistances africaines
Appel contributions : nouvelles socialits
lĠre des fragmentations
Formation : autour d ela
gouvernementalit / le droit comme partage / droit et organisation des espaces
en Pays basque / Espagne mdivale, Espagne idale ? / la facult de droit de
LyonÉ / fminin-masculinÉ
Information : cotutelle internationale de
thse
Liens utiles
Entretien
LĠhistoire contemporaine en danger
Menace.
Depuis quinze ans, lĠhistoriographie franaise est menace par la droitisation
galopante de ses rfrences et la privatisation des recherches. LĠhistorienne
Annie Lacroix-Riz sonne lĠalarme. Entretien ralis par Jrme-Alexandre Nielsberg Article paru dans
l'Humanit, dition du 12 janvier 2005.
Dans
lĠouvrage que vous venez de publier (1), vous dnoncez certaines drives de la
recherche et de lĠenseignement en histoire. En ce qui concerne lĠenseignement,
vous notez lĠinstallation dĠun dsquilibre bibliographique?: de plus en plus
de rfrences anticommunistes, voire ngationnistes, et la disparition des
rfrences aux historiens dĠhistoire sociale. QuĠest-ce que ce dsquilibre
traduit selon vous?? Et quelles peuvent en tre les consquences??
Annie Lacroix-Riz. Le dsquilibre dont jĠtablis le constat ne date pas dĠhier. Mais il
sĠinscrit cette anne de manire irrfutable dans la liste bibliographique
donne comme rfrence aux tudiants souhaitant passer lĠagrgation dĠhistoire
entre 2003 et 2005. Aussi est-ce de cette liste que je suis partie pour le
dnoncer. Cette bibliographie porte sur le thme des Ç?Populations et de la
guerre en Europe, Russie, URSS, tats-Unis et Japon entre 1911 et 1946?È et
prsente deux caractristiques?: le gommage quasi total de toute rfrence
dĠhistoire sociale et conomique, telle quĠon la pratiquait en France depuis
une cinquantaine dĠannes?; lĠapparition parallle de livres annoncs comme des
rfrences indispensables mais que lĠon aurait qualifi de pro-nazis il y a une
vingtaine dĠannes. Ë lĠappui de ce que je viens de dire, je pourrais citer la
promotion dĠauteurs comme Ernst Nolte, essayiste allemand proche des mouvements
dĠextrme droite, qui fut au coeur de la querelle historiographique allemande
en 1986 et que vomissent aujourdĠhui tous les historiens dĠoutre-Rhin, ou la
proposition dĠouvrages comme ceux du ministre des Rfugis de lĠancienne RFA,
truff dĠanciens nazis. Si je dis que ce glissement historiographique ne date
pas dĠhier, cĠest quĠil a - accompagn la monte en puissance dĠhistoriens
comme Franois Furet (auteur, - notamment, du Pass dĠune illusion. Essai sur lĠide
communiste au XXe sicle)
ou Stphane Courtois (auteur dernirement dĠUne si longue nuit. LĠapoge des rgimes
totalitaires en Europe, 1935-1953), tous deux amis de Nolte, violemment anticommunistes, qui ont au fur
et mesure grimp les chelons de la hirarchie universitaire et gagn les
tribunes de la presse, de droite comme de gauche?: Franois Furet bnficiait
dĠune chronique rgulire dans le Nouvel Observateur. Les consquences de cette
droitisation de lĠhistoriographie franaise sont de deux ordres. Elle influence
durablement et sournoisement le traitement de lĠhistoire par le biais de la
formation acadmique des historiens?: les jeunes gnrations dĠhistoriens sont
conduites non seulement considrer quĠun certain nombre dĠouvrages dĠhistoire
sociale et conomique ne sont plus utilisables, sont devenus dsuets,
dpasss?: tous les ouvrages faisant appel aux rfrences marxistes dĠanalyse,
par exemple. Mais on induit mme lĠide quĠune conception de lĠhistoire comme
histoire des socits, des rapports sociaux, est une conception condamnable. Ce
quoi sĠajoute le fait que lĠhistoriographie franaise, qui se flicite de ses
rsultats dans lĠentre-soi hexagonal, est de plus en plus critique par les
historiens du reste du monde. Le grand historien britannique Hobsbawm, dans un
ÒManifeste pour lĠhistoireÓ, paru dans le Monde diplomatique de dcembre 2004,
constate et dplore Ç?le refus dĠadmettre quĠil existe une ralit
objective?È?: cette critique pertinente vaut particulirement pour
lĠhistoriographie dominante franaise, tant en matire dĠhistoire intrieure
que dĠhistoire des relations internationales.
Outre
la droitisation de lĠhistoriographie franaise, vous vous levez contre les
modifications rcentes de la recherche historique, son mode de financement. Des
recherches qui sont finances par des socits prives, dans le cadre de
partenariats entre laboratoires ou individus et entreprises. De quel type de
recherches sĠagit-il et quels sont ces partenariats?? Quels problmes ce genre
de financement pose-t-il??
Annie Lacroix-Riz. Je voudrais, avant de vous rpondre, rappeler que le financement
patronal tel quĠil existe actuellement en histoire est une ralit de longue
date dans dĠautres disciplines. Il a rpondu, en gnral, aux baisses de
crdits de recherche. En histoire, le type de partenariat prpondrant
jusquĠalors tait un partenariat dĠtat, avec des institutions comme le
ministre des Affaires trangres. Ministre qui a depuis toujours eu ses
historiens attitrs. Que voit-on se dvelopper en histoire depuis une vingtaine
dĠannes?? On observe, dĠune part, un financement des recherches par des
entreprises publiques ou parapubliques comme la Banque de France, la RATP, la
SEITA?: celles-ci demandent des historiens de diriger des comits
historiques, charge pour eux dĠengager des recherches particulires ou de se
lancer dans une recherche long terme sur lĠentreprise concerne. Les
historiens en question deviennent ainsi, de facto, des salaris de ces -
institutions. Ce qui, bien sr, conduit au minimum des formes dĠautocensure.
Comme pour la politesse de table, qui vous invite implicitement ne pas mettre
les doigts dans le potage, on ne peut, quand on dpend dĠun donneur dĠordres,
poser les questions qui fchent. a, cĠest dj un problme. Mais, dĠautre
part, on voit des patrons privs solliciter et financer de mme des histoires
de leur entreprise. Le cas le plus rcent et le plus vieux la fois est celui
des Wendel, vieux pivot du Comit des forges. Les Wendel, dont Ernest-Antoine
Seillre est lĠhritier, possdaient la principale entreprise sidrurgique de
France. En 1954, Maurice de Wendel demanda des historiens de faire lĠhistoire
de la Ç?dynastie?È, aprs la mort (1949) de son chef, son frre Franois.
Cependant, les historiens mandats dcouvrirent des choses gnantes quĠils ne
pouvaient, en toute conscience, taire au public. Malgr une coquette rmunration,
ils refusrent de se plier aux injonctions du bailleur de fonds, qui leur avait
tabli une longue liste de ce quĠil fallait dire et ne pas dire. Ils furent
remercis et remplacs par un idologue non historien. Or quĠa-t-on aperu sur
les tals des libraires en 2004?? Un travail identique ralis pour le
tricentenaire de la Ç?Maison?È par Jacques Marseille. Peut-on tre assez naf
pour penser que les conditions patronales de la recherche aient chang
entre-temps?? Autre cas de figure, plus inquitant peut-tre parce quĠassociant
des chercheurs dont on pouvait apprcier le srieux, celui de lĠUIMM, Union des
industries mtallurgiques et minires. Cette Union, dont on peut en toute
raison affirmer quĠelle fut un des artisans les plus efficaces de la lutte de
classes ct patronal, a fait faire dernirement son histoire. Or, dans le
livre ainsi paru, lĠUIMM apparat comme un organisme comprhensif, ouvert et
intelligent, responsable de beaucoup dĠavances - sociales, qui a d combattre
tout au long du XXe sicle les revendications excessives et stupides de la CGT.
Montrez cet ouvrage nĠimporte quel spcialiste dĠhistoire sociale - srieux
et vous le faites tomber de lĠchelle.
Autant de recherches historiques qui
constituent un scandale au regard des rgles de travail de lĠhistorien. Mais
qui tendent faire des mules?: il faut bien aller chercher lĠargent o il
est. LĠappauvrissement de la recherche, la casse des structures universitaires
obrent ainsi les conditions dĠindpendance des historiens?: la prolifration
du financement priv et lĠinscurit dĠemploi des chercheurs vont conduire de
plus en plus de jeunes passer des contrats de deux ou trois ans avec des
entreprises dont la probit historique forme le cadet de leurs soucis. CĠest
gravissime pour lĠensemble de la recherche.
(1) LĠHistoire
contemporaine sous influence
dĠAnnie Lacroix-Riz. ditions Le Temps des cerises, 2004. 120 pages, 11 euros.
Vient de paratre
LĠaccueil des gens de voyage : rapport de mission sur la
mise en oeuvre de la loi nĦ2000-614 du 5 juillet 2000 relative l'accueil et
l'habitat des gens du voyage
Bernard PERRET Conseil gnral des ponts et
chausses
Paris;Ministre de l'quipement, des
transports, du logement, du tourisme et de la mer;2004;46 pages;30cm
Le rapport constate que, malgr des difficults
politiques et techniques, la mise en place d'aires d'accueil pour les gens du
voyage, selon la loi nĦ 2000-614 du 5 juillet 2000, progresse. Il prsente les
enqutes menes dans 10 dpartements, la faon dont ont t labors les
schmas, leur mise en oeuvre, la localisation des aires (accueil et grand
passage) et leur gestion. Il voque aussi les actions d'accompagnement social
et d'insertion, la cration de terrains familiaux pour la sdentarisation et
souhaite, aprs avoir remarqu certains retards dans les schmas
dpartementaux, que l'Etat reste mobilis pour mener bien ces oprations
d'accueil pour les gens du voyage.
Sommaire
1. Rsum
2. Cadre et droulement de la
mission
2.1 LĠaccueil des gens du voyage
2.2 Objectifs de la mission
2.3 Phasage et calendrier
2.4 Dpartements enquts
2.5 Grille de questionnement
3. Rsultats
3.1 LĠlaboration des schmas : des tudes srieuses, une
concertation approfondie
3.1.1 LĠengagement des diffrents acteurs
3.1.2 LĠvaluation des
besoins
3.2
Mise en ?uvre des schmas directeurs : une dynamique relle, malgr des
difficults et des lenteurs prvisibles
3.2.1 Rythme de cration des aires
dĠaccueil
3.2.2 Ralisation des
aires de grand passage
3.2.3 Les causes de
retard dans la ralisation des schmas dpartementaux
3.2.4 Le pouvoir de
substitution du prfet
3.3
La localisation des aires dĠaccueil
3.3.1 Le problme des zones inondables
3.4
La gestion des aires
3.4.1 Le choix dĠun mode de gestion
3.4.2 Les cots de
fonctionnement et leur financement
3.5
Les actions dĠaccompagnement social et dĠinsertion
3.6 Terrains familiaux et
sdentarisation
3.7 Le problme du dlai
3.8 Conclusion gnrale : un pari
qui peut tre gagn si lĠEtat reste mobilis
3.9 Recommandations
4. Annexes
4.1 Grille de questionnement
4.2 Liste des textes dĠapplication de la
loi du 5 juillet 2000
4.3 Synthse dpartementales
Consulter le rapport : ??http://www.ladocumentationfrancaise.fr/brp/notices/054000010.shtml
RSISTANCES AFRICAINES. Manire de voir 79
FVRIER - MARS 2005 (en vente dans les
kiosques : 7 euros)
* Un continent en mutation par
Ignacio Ramonet http://www.monde-diplomatique.fr/mav/79/RAMONET/11856
En
qute de libert
L'Afrique semble crouler sous les problmes : guerre, maladies, crises
politiques et sociales, dictatures. Mais l-bas comme ailleurs, des gens
luttent pour leurs droits et leur dignit, des associations se crent, des
expriences dmocratiques se prolongent, les socits bougent. En Occident,
certains ont baiss les bras et prdisent encore plus de malheur au continent.
Pourtant, les socits africaines qui se dbattent et se battent mritent
autant l'attention que l'Ç Afrique cauchemar È chre quelques
intellectuels mdiatiques.
* Contestation altermondialiste (Indit)
par Olivier Blamangin
Ç Ngrologie È : chre Afrique cauchemar (Indit)
Fred Eboko
Les chantiers de la dmocratie Achille
Mbembe
Au Sngal, l'alternance en suspens Anne
Ccile-Robert
Difficile gestation de l'Union africaine
Mwayila Tshiyembe
Ecrire signifie aussi que l'on existe
Tirthankar Chanda
Le
libralisme dans les ttes
Aprs les indpendances, beaucoup de pays africains menrent des
politiques volontaristes de dveloppement. Celles-ci n'ont pas permis le
dcollage conomique notamment cause de la dette et d'une division
internationale du travail dsquilibre. Depuis, les bailleurs de fonds
(institutions financires, pays du Nord) imposent, avec la complicit des
lites africaines, des politiques librales qui aggravent la crise conomique
et sociale. Ces revers devraient conduire redfinir le concept mme de
dveloppement.
Dans le pige de la mondialisation Sanou
M'Baye
L'enseignement suprieur sacrifi Aghali
Abdelkader
FMI, la preuve par l'Ethiopie Joseph E.
Stiglitz
L'Union europenne sous le feu de la critique
Raphal Ntambue Tshimbulu
L'conomie cotonnire en danger Andr
Linard
Mauvais comptes du franc CFA Demba
Moussa Dembl
L'oppression du dveloppement Aminata D. Traor
Gopolitique
d'une renaissance
Depuis l'abolition de l'apartheid et la fin du conflit Est-Ouest, les
cartes se redistribuent sur l'ensemble de l'Afrique. Plusieurs pays dveloppent
une diplomatie autonome, notamment l'Afrique du Sud. Les puissances
occidentales se livrent une nouvelle guerre d'influence coups d'accords
conomiques et de partenariats militaires. Et Washington marque des points dans
le pr carr franais. Mais le gnocide rwandais de 1994 pse sur la conscience
de la Ç communaut internationale È.
Hsitante diplomatie sud-africaine Anne
Dissez et Fouad Srouji
La France conteste dans son Ç pr carr È
Philippe Leymarie
Les nouveaux Ç chiens de guerre È
Philippe Leymarie
* Activisme militaire amricain par
Pierre Abramovici
Au Rwanda, un aveuglement mondial
Colette Braeckman
Ce
que disent les crises
* Pourquoi tous ces coups d'Etat ? Pierre
Franklin Tavares
Aux sources de la crise ivoirienne Colette
Braeckman
Au Nigeria, la charia l'preuve des faits
Jean-Christophe Servant
* Le paludisme, maladie oublie (Indit)
Barbara Vignaux
Conclusion
Pas en notre nom ? (Indit) Anne-Ccile Robert
Complments
documentaires
Sites Internet et bibliographie Olivier
Pironet
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/79/
Appels contributions
Nouvelles socialits lĠre des
fragmentations
Date limite pour l'envoi des propositions
de contributions : 31
janvier 2005. Colloque
prvu Istanbul les 12-14
mai 2005
Chres collgues, chers collgues,
Etant? donn que? la date limite pour lĠenvoi des propositions? est
prolonge jusquĠau 31
janvier 2005, nous tenons
vous informer que vous pouvez toujours nous faire parvenir vos rsums pour
le colloque Ç?Nouvelles
socialits lĠre des fragmentations?È du 12 au 14 mai 2005, organis lĠUniversit
Galatasaray Istanbul, en collaboration avec lĠAssociation Internationale de
Langue Franaise (AISLF). Suite lĠvaluation du Comit Scientifique
International, les communications slectionnes seront affiches sur le site du
colloque au 28 Fvrier 2005.
?Les sous-thmes provisoires du colloque?:?
-????????? Les enjeux politiques de la socit post-industrielle
-????????? La famille et les relations du genre
-????????? Les nouvelles stratgies identitaires
-????????? Vers une nouvelle organisation du travail
-????????? La pauvret et les ingalits multiples
-????????? Les contours de lĠge informatique?:? menaces et promesses
-????????? Nouvelles formes de sociabilit et questions thiques
autour des bio-technologies
-????????? La lacit et les identits religieuses
-????????? La ville dchire?: espaces diffrentiels
-????????? Transformations des sphres publiques et prives
-????????? Socit de spectacle/ Spectacle de socit?
Pour des renseignements complmentaires?: http://soccolloque.gsu.edu.tr
Pour lĠenvoi direct du rsum?: soccolloque@gsu.edu.tr
?En esprant vous compter parmi nous, nous vous prions de bien vouloir
accepter nos meilleurs v?ux pour la nouvelle anne.
?Le
dpartement de Sociologie de lĠUniversit Galatasaray
?
Formation
Autour de la
gouvernementalit
Ç Les deux cours de Michel Foucault ÒScurit, population, territoireÓ
et ÒNaissance de la biopolitiqueÓ È
Journe dĠtude du CENJ
(EHESS - Paris), vendredi 21 janvier 2005 de 9h30 18h30 Maison des sciences de l'homme, 54, bd.
Raspail, 75006 Paris, salle 214
Programme de la journe
Matin : de 9h30 12h45
M. Senellart, ENS Lyon : Ç Gouvernement, conduite,
contre-conduite È
Y. Thomas, EHESS : Ç Le refus de l?institution
È
Ph. Buettgen, Mission Hist. Fran. Gttingen :
Ç Le pouvoir pastoral È
Ch. Jouhaud, EHESS : Ç Autour de la raison
d'Etat È
V. Marchetti, Universit de Bologne : Ç Le
"medicus politicus" dans un trait de 1601 È
P. Pasquino, CNRS : Ç La connaissance de
l'Etat È
J.Y. Grenier, EHESS : Ç M. Foucault et
l'conomie politique du XVIII sicle È
Aprs-midi : de14h15 18h30
F. Ewald, CNAM : Ç Actualits de la
gouvernementalit È
P. Rosanvallon, Collge de France, EHESS : Ç
Foucault et le libralisme È
A. Orlan, CNRS : Ç Le gouvernement libral
face la monnaie È
B. Karsenti, Universit Paris 1 : Ç La notion
de "milieu" È
P. Laborier, CURAPP : Ç M. Foucault et la
question des "pratiques" È
Conclusion
Contact Paolo Napoli, EHESS / napoli@ehess.fr
Le droit comme partage.
Colloque international sur Michel Villey
Paris, les vendredi 20 et samedi 21
janvier 2005 de 9 h 17 h la Sorbonne
N.B. 1 : La prsentation et le programme
de ce colloque se trouvent dans le document attach format pdf ci-joint. La
qualit de ce document nĠest pas parfaite, mais le document reste lisible.
N.B. 2 : le colloque ne se tiendra pas
dans la salle des Conseils de lĠUniversit de Paris II, comme il avait t
prcdemment annonc, mais la SORBONNE, le vendredi 21, amphithtre
MICHELET, et le samedi 22, amphithtre LIARD. LĠaccs se fait par le 17 rue de
la Sorbonne.
Droit et organisation des
espaces en Pays Basque
Bayonne, les samedi 21 et dimanche
22 janvier 2005
La section dĠanthropologie dĠEusko Ikaskuntza (Socit dĠtudes basques) et le Centre dĠtudes basques de lĠUniversit de Pau et des Pays de
lĠAdour ont dvelopp conjointement une tude sur Le droit et lĠorganisation des espaces en
Pays Basque.
LĠquipe pluridisciplinaire de 18 chercheurs a
rcemment prsent une partie de ses travaux un public dĠenviron 130
personnes, dont de nombreux maires et autres lus, des professionnels Ñ
architectes, promoteurs, agents immobiliers, avocats et autres juristes?Ñ et
dĠimportantes institutions intresses par ce sujet qui proccupe
particulirement les dcideurs lĠheure actuelle.
Le succs remport par cette rencontre
confirme lĠintrt dĠune telle tude et encourage les chercheurs poursuivre
leurs recherches en collaboration avec des institutionnels et certains
professionnels de lĠurbanisme.
Un autre colloque aura lieu les 21 et 22
janvier 2005, lĠamphithtre 100 de la Facult de Bayonne, au cours duquel
les travaux seront brivement prsents suivis de dbats avec le public. Les
textes complets donneront lieu une publication. Entre libre.
Renseignement auprs dĠEusko
Ikaskuntza
51 quai Amiral Jaurguiberry 64100 BAYONNE tl. : 05 59 59 82 90
eusko-ikaskuntza1@wanadoo.fr
Espagne mdivale, Espagne
idale ?
Paris,
la Sorbonne, 25 janvier 2005, 17 h.
La vision traditionnelle fait de lĠEspagne mdivale un cadre idal
dans lequel cohabitent pacifiquement, et en bonne intelligence, musulmans,
Juifs et chrtiens.
Lors de la remise du prix Alberto Benveniste 2005, Ron Barkai
(universit de Tel-Aviv) reviendra sur quelques ides reues.
Le 25 janvier 17 heures la Sorbonne 17, rue de la Sorbonne,
75005 Paris.
Rens. : abenveniste.ephesorbonne@noos.fr ou 01 45 88 25 12.
La Facult de Droit de Lyon
et le renouveau de la science juridique sous la Troisime Rpublique
Lyon, vendredi 4 et samedi 5
fvrier 2005, Facult de droit, Amphithtre P. Huvelin, 15, quai Claude
Bernard
Vendredi 4 fvrier 2005
8h 45 : Accueil
9h 15 : Allocution inaugurale par L. SAIDJ, Doyen de la Facult de
droit
LA FACULTE DE DROIT DE LYON ET LE RENOUVELLEMENT DES
DISCIPLINES JURIDIQUES
Sous la prsidence de Jacques POUMAREDE, Professeur l'Universit de
Toulouse I
9 h 30 : Jean-Louis HALPRIN, ENS Ulm
L'originalit
de l'?uvre de Ren Garraud
10 h : Jean-Pascal CHAZAL Professeur l'Universit
Jean Moulin Lyon III
L'influence
de Louis Josserand sur le droit des obligations
10 h 45 : Frdric AUDREN, Universit de Bourgogne
Les
juristes lyonnais et les sciences sociales
11 h 15 : David DEROUSSIN, professeur
l'Universit Jean Moulin Lyon III
Louis
Josserand : le droit comme science sociale ?
11 h 45 : dbat
LA FACULTE DE DROIT DE LYON ET LA QUESTION ECONOMIQUE ET
SOCIALE
Sous la prsidence de Antoine JEAMMAUD, Professeur l'I.E.T.L,
Universit Lyon II
14 h 30 : Carlos HERRERA, Professeur
l'Universit de Cergy-Pontoise, Membre de l'Institut universitaire de France
Socialisme
et droit la Facult de droit de Lyon
15 h 00 : Jean-Pierre POTIER, Professeur
l'Universit Lumire Lyon II
L'histoire
de la pense conomique la facult de droit de Lyon
15 h 30 : Farid LEKAL, Matre de confrences
l'Universit Lille II
Paul
Pic entre code civil et code du travail
16 h 15 : Nader HAKIM, Matre de confrences
l'universit Montesquieu, Bordeaux IV
Une
revue lyonnaise au c?ur de la rflexion collective sur le droit social : les Questions pratiques de lgislation
industrielle et d'conomie sociale
16 h 45 : Ludovic FROBERT, E.N.S. LSH
Les
juristes lyonnais et le centenaire de l'insurrection de 1831
Samedi 5 fvrier 2005
LA FACULTE DE DROIT DE LYON ET L'ETRANGER I
Sous la prsidence de Ch. JAMIN, Professeur l'Universit Lille II
9 h 30 : Carlos PETIT, Professeur
l'Universit de Huelva
Edouard
Lambert et le droit musulman
10 h 00 : Bianca TEDESCHI, Professeur l'Universit
de Turin
Edouard
Lambert et le rle du droit compar pour l'unification du droit
10 h 45 : Olivier MORTEAU, Professeur
l'Universit Jean Moulin Lyon 3
Le
rayonnement international d'Edouard Lambert
11 h 15 : Thierry KIRAT, CNRS IRIS (Paris Dauphine)
La
mthode de jurisprudence comparative Edouard Lambert et son destin tragique
LA FACULTE DE DROIT DE LYON ET L'ETRANGER II
Sous la prsidence de Ch. BRUSCHI, Professeur l'Universit
Aix-Marseille III
14 h 00 : Ludovic TOURNES, Matre de
confrences l'Universit de Rouen
La
facult de droit et les fondations amricaines
14 h 30 : Catherine FILLON, Matre de
confrences l'Universit Jean Moulin Lyon 3
La
promotion du droit franais l'tranger : Le Caire et Beyrouth
15 h 00 : Antonio Manuel HESPAHA, Professeur
l'Universit de Lisbonne
En
attendant le Sud-express : les lectures franaises des professeurs de droit
la fin du XIXe sicle
15 h 30 : Hugues FULCHIRON, Professeur
l'Universit Jean Moulin Lyon 3
Rapport
final : synthse des travaux.
Fminin-Masculin : mythes
scientifiques et idologie
Samedi 5 fvrier 2005, Paris, cole
spciale des travaux publics, 57 Boulevard Saint-Germain, 75005
Objectifs du colloque
A la lumire des connaissances actuelles en neurosciences, on serait
tent de croire que les vieux prjugs sur les diffrences biologiques entre
les hommes et femmes ont t balays. Ce n'est manifestement pas le cas dans
notre ralit quotidienne. Mdias, magazines, ouvrages de psychologie
prtendent que c'est de par leur "nature biologique" que les femmes
sont bavardes et incapables de lire une carte routire, alors que les
hommes sont naturellement bons en maths et comptitifs.
Ces discours laissent croire que nos aptitudes, nos motions, nos
valeurs sont cbles dans des structures mentales immuables depuis les temps
prhistoriques.
L'objectif de ce colloque est double. D'une part, apporter un
clairage sur les arguments scientifiques qui soutiennent ou non la vision dterministe
du "naturel" masculin et fminin. D'autre part, associer dans un
dbat sciences humaines et sciences dures pour rflchir aux causes et aux
consquences du "retour" de l'idologie du dterminisme en biologie.
Comit d'organisation: Association Franaise des Femmes
Diplmes des Universits (AFFDU) / Association Femmes et Sciences
Comit scientifique : Genevive Fraisse, Maurice Godelier, Pascal
Picq, Catherine Vidal
Public vis : large public intress par le sujet de l'galit des
chances et de la parit entre les femmes et les hommes, secteurs publics,
privs, associatifs.
Programme de la journe
1) 9h - introduction
2) 9h30 - Exposs scientifiques :
- 9h 30 : Genevive Fraisse (CNRS) En finir avec la
"condition fminine"
- 10h : Maurice Godelier (EHESS) Mythes fondateurs
de la domination masculine dans la vie et les sciences : une perspective
anthropologique.
- 10h30 : Catherine Vidal (Institut Pasteur/CEA)
Cerveau, sexe et idologie
- 11h 30 : Pascal Picq (Collge de France) LĠternel fminin en
paloanthropologie et en thologie
- 12h : Jolle Wiels (Institut Gustave -Roussy) et Evelyne Peyre
(CNRS, Musum) Le sexe : un continuum ?
- 14 h: Sabine Prokhoris "L'ide fixe de la
diffrence des sexes": un symptme questionner
- 14h 30 : Gad Le Maner-Idrissi (Universit Rennes-II)
Le fminin et le masculin en psychologie
- 15h : Catherine Marry (CNRS) La peur de l'indiffrenciation
sexue
3) 16h - Dbat : "Le retour du dterminisme
biologique, causes et consquences "
Anim par Dorothe Benoit - Browaeys (journaliste scientifique) avec :
Bernard Andrieu (Universit Nancy 2), Yves Burnod (INSERM), Pierre Clment
(Universit Lyon 1) , Michel Imbert (CNRS), Catherine Labrusse (Universit
Paris 1).
4) 17h 30 - Clture du Colloque
Formulaire d'inscription Fminin-Masculin : mythes scientifiques et
idologie
NOM.....................................PRENOM
Adresse postale......................................
Courriel : ................................................
Participera OUI
NON
A retourner l'adresse : AFFDU, 4 rue de Chevreuse, 75006 Paris
Information
? ?
Arrt relatif la cotutelle internationalede
thse
J.O nĦ 10 du 13 janvier 2005 page 553
Arrt du 6 janvier 2005 relatif la cotutelle internationale de
thse
NOR: MENS0402905A
Le ministre de l'ducation nationale, de l'enseignement suprieur et
de la recherche,
Vu le code de l'ducation, notamment ses articles L. 123-7, L. 612-7,
D. 123-12, D. 123-13 et D. 123-14 ;
Vu le dcret nĦ 2002-482 du 8 avril 2002 portant application au
systme franais d'enseignement suprieur de la construction de l'espace
europen de l'enseignement suprieur, modifi par le dcret nĦ 2004-703 du 13
juillet 2004 ;
Vu l'arrt du 25 septembre 1985 relatif aux modalits de dpt,
signalement et reproduction des thses ou travaux prsents en soutenance en
vue du doctorat ;
Vu l'arrt du 25 avril 2002 relatif aux tudes doctorales ;
Vu l'avis du Conseil national de l'enseignement suprieur et de la
recherche en date du 15 novembre 2004,
Arrte :
Article
1
Afin de conforter la construction de l'espace
europen de l'enseignement suprieur et de la recherche et de dvelopper la
coopration internationale, un tablissement d'enseignement suprieur franais
autoris dlivrer le doctorat peut conclure avec un ou plusieurs
tablissements d'enseignement suprieur trangers, bnficiant dans leur pays
des mmes prrogatives, une convention visant organiser une cotutelle
internationale de thse dans les conditions fixes par le prsent arrt.
Article
2
La cotutelle internationale de thse vise
conforter la dimension internationale des coles doctorales, favoriser la
mobilit des doctorants dans des espaces scientifiques et culturels diffrents
et dvelopper la coopration scientifique entre des quipes de recherche
franaises et trangres.
Article
3
La convention prvue l'article 1er peut tre soit
une convention-cadre accompagne, pour chaque thse, d'une convention
d'application, soit une convention conclue spcifiquement pour chaque thse.
Ces actes conventionnels doivent prciser le
nom des tablissements d'enseignement suprieur contractants et, pour chaque
thse, le nom de l'tudiant concern et le sujet de la thse.
Ils lient les tablissements contractants sur
la base d'un principe de rciprocit.
Les doctorats dlivrs dans le cadre des
dispositions du prsent arrt sont reconnus de plein droit en France. Les
conventions doivent mentionner les formes de la reconnaissance dans le ou les
autres pays.
Article
4
Lorsque les rgles applicables aux tudes doctorales
dans les pays concerns comportent des aspects incompatibles entre eux, les
tablissements franais sont autoriss droger aux dispositions de l'arrt
du 25 avril 2002 susvis sur ces aspects particuliers, dans le respect des
dispositions du prsent arrt et dans les conditions dfinies par la
convention.
Article
5
Les doctorants effectuent leurs travaux sous la
responsabilit, dans chacun des pays concerns, d'un directeur de thse qui
s'engage exercer pleinement ses fonctions d'encadrement en collaboration avec
le ou les autres directeurs de thse. Les directeurs de thse et le doctorant
signent la convention mentionne l'article 3 pour la thse concerne.
Article
6
La prparation de la thse s'effectue par priodes
alternes entre les tablissements intresss selon un quilibre et des
modalits dfinies dans la convention.
Pour les priodes d'tudes effectues en
France et pour la soutenance, les doctorants bnficient des dispositions
prvues, leur intention, par l'arrt du 25 avril 2002 susvis.
Article
7
Les principes rgissant la constitution du jury et
la dsignation de son prsident sont prciss par la convention. Le jury est
compos sur la base d'une proportion quilibre de membres de chaque
tablissement dsigns conjointement par les tablissements contractants et
comprend, en outre, des personnalits extrieures ces tablissements. Le
nombre des membres du jury ne peut excder huit.
Article
8
La langue dans laquelle est rdige la thse est
dfinie par la convention conclue entre les tablissements contractants.
Lorsque cette langue n'est pas le franais, la rdaction est complte par un
rsum substantiel en langue franaise.
Article
9
La thse donne lieu une soutenance unique. Le
prsident du jury tablit un rapport de soutenance contresign par les membres
du jury.
Aprs soutenance de la thse, les
tablissements contractants peuvent dlivrer l'tudiant :
- soit un diplme de docteur qu'ils confrent conjointement ;
- soit simultanment un diplme de docteur de chacun d'entre eux.
Dans l'un comme dans l'autre cas :
- le ou les diplmes de docteur sont dlivrs par les autorits acadmiques
habilites le faire, sur proposition conforme du jury, aprs la soutenance de
la thse ;
- sur le ou les diplmes de docteur figurent une indication de
spcialit ou de discipline, le titre de la thse ou l'intitul des principaux
travaux, la mention de la cotutelle internationale, les noms et titres des
membres du jury et la date de soutenance.
La convention prvoit les modalits
d'excution du prsent article.
Article
10
La convention prcise galement :
- les modalits d'inscription des doctorants ;
- les modalits de rglement des droits de scolarit conformment aux
dispositions pdagogiques retenues, sans que le doctorant puisse tre contraint
acquitter les droits dans plusieurs tablissements simultanment ;
- les conditions de prise en charge de la couverture sociale ainsi que
les conditions d'hbergement et les aides financires dont le doctorant peut
bnficier pour assurer sa mobilit.
Article
11
Les modalits de protection du sujet, de dpt,
signalement et reproduction des thses, ainsi que celles de la gestion des
rsultats de recherche communs aux laboratoires impliqus, de leur publication
et de leur exploitation, sont arrtes conformment aux lgislations
spcifiques chaque pays impliqu dans la prparation de la thse et prcises
par la convention.
Article
12
L'arrt du 18 janvier 1994 relatif la cration
d'un dispositif de cotutelle de thse entre tablissements d'enseignement
suprieur franais et trangers est abrog.
Article
13
Le directeur de l'enseignement suprieur est charg de l'excution du
prsent arrt, qui sera publi au Journal officiel de la Rpublique franaise.
Fait Paris, le 6
janvier 2005.
Pour le ministre et
par dlgation : Le directeur de l'enseignement suprieur, J.-M. Monteil
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENS0402905A
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