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Christoph Eberhard 20/06/1997
Le titre a de quoi surprendre. Il nous interpelle : quel lien entre les Droits
de l'Homme, une communauté et un écosystème ? De quoi
peut-il bien s'agir ? Et bien disons le tout de suite : il s'agit de poser
des pistes de réflexion sur l'actualité des droits de l'Homme.
Il s'agit de donner un éclairage sur une problématique des
droits de l'homme qui se trouve de plus en plus marquée par les
phénomènes de globalisation/localisation qui se cristallisent
dans l'émergence d'un monde pluripolaire et néanmoins de plus
en plus uni. Il s'agit de repenser les bases de notre réflexion pour
les porter à la hauteur des défis que nous pose la
société postmoderne, ce qui nous mènera
à nous interroger sur l'universel, sur le dialogue des cultures, sur
le Droit lui même en tant que tremplin à l'accès à
l'Etat de Droit, au Rechtstaat, au Rule of
Law, ou à la Démocratie. En bref il s'agit
de repenser les Droits de l'Homme de manière véritablement
interculturelle sur leur fond autant que sur leur forme.
Nous sommes donc invités à repenser, à penser autrement.
Ceci ne signifie pas faire table rase du passé mais enrichir nos acquis
par de nouvelles perspectives par l'ouverture à de nouveaux horizons.
Pour cela il nous faudra chercher un point de vue fertile à
l'épanouissement de notre pensée sur les Droits de l'Homme
permettant de prendre en compte la diversité humaine sans pour cela
perdre de vue son universalité. Il nous faut trouver un habitat
fécond pour nos Droits de l'Homme, pour qu'ils puissent se
développer et prospérer pour qu'ils puissent sortir du monologue
et s'ouvrir au dialogue - bref : il nous faut un écosystème
( éco du grec oikos : maison, habitat) viable pour
une pensée sur les Droits de l'Homme au défi de
l'interculturalité. Dans les pages suivantes nous essayerons de
réfléchir à un tel écosystème à
l'aide de l'idée de communauté. En effet si notre démarche
actuelle pour atteindre l'universel, notre universalisme actuel, est marqué
par un privilège à la Raison, qui nous le pensons nous permet
de découvrir des lois générales et abstraites devant
s'appliquer uniformément à tous, et cela par le biais du droit
le plus souvent ramené au droit uniquement étatique, il semblerait
que nous soyons désormais invité à enrichir cette
démarche par la prise en compte et l'acceptation de l'existence d'une
pluralité d'approches à l'universel et au Droit, ce qui nous
invite à donner sa place aussi aux pratiques à côté
des discours et des raisonnements et semble pouvoir être possible par
une approche en termes de communauté. Nous nous intéresserons
donc dans les pages suivantes à une réflexion sur les droits
de l'Homme par le biais des concepts de communauté comme
écosystème, communauté comme
écho-système et communauté comme
et-co-système.
1. La communauté comme écosystème des droits de
l'homme
L'anthropologie du droit nous enseigne que nos conceptions du Droit, notre
manière de penser notre vie en société, dépendent
de la manière dont nous concevons notre vie en général,
notre univers. Michel Alliot, anthropologue du droit, résume cette
idée en affirmant que penser Dieu, c'est penser le Droit,
en comprenant Dieu comme une métaphore pour le principe
de causalité qui organise notre monde. La pensée occidentale
sur le droit est déterminée par un archétype d'ordre
uniforme imposé par l'extérieur qui reproduit l'image d'un
Dieu créateur tout puissant qui crée et soumet sa création
à son ordre - à travers la Réforme et la
Contre-Réforme et le siècle des Lumières cette
archétype a pris, sous l'influence de la Raison, la forme
du droit moderne. Ce droit moderne se veut rationnel d'où universel.
L'Etat y a remplacé Dieu comme principe structurel ultime et le droit
n'est plus pensé que comme droit étatique, constitué
de normes abstraites, générales et impersonnelles s'appliquant
uniformément à tous et codifiées. Par le biais du Droit
l'Etat devient le responsable de notre avenir - la société
se trouve en quelque sorte décentrée : on ne cherche plus
l'attitude juste entre soi, à chaque instant mais on s'en remet à
un ordre supérieur et extérieur : l'attitude juste devient
de se conformer aux systèmes de règles établis, voir
de réclamer une nouvelle réglementation si l'ancienne ne se
révèle plus satisfaisante.
C'est dans ce paradigme du droit moderne que se déroule la majorité
de la réflexion sur les droits de l'homme. On réfléchit
à la problématique des droits de l'homme comme s'il s'agissait
de réfléchir à un superétat mondial
dont les Droits de l'Homme seraient la constitution. Or rappelons nous, comme
le remarque Hauriou, que le droit ne fait que constater des armistices sociaux
ou comme le dit Bourdieu que codifier c'est mettre en forme et mettre
des formes. Le droit comme nous le concevons nécessite donc
un consensus préalable. Or ce consensus reste à être
construit. Il semble que les Droits de l'Homme relèvent pour l'instant
plutôt du requis que de l'acquis. Ils sont largement violés
et leur universalité même est remise en question par des cultures
non occidentales, comme l'a illustré la conférence de Vienne
sur les droits de l'Homme de 1993. Ils sont perçus plutôt comme
un localisme occidental qu'un symbole véritablement universel dans
lequel peuvent se reconnaître toutes les cultures. Ainsi une approche
moderne basée sur l'imposition par l'extérieur d'un modèle
de surcroît uniforme ne semble pas permettre de relever les défis
qui se posent à nous : l'extériorité du modèle
ne permet pas son adaptation dans des milieux qui ne s'y reconnaissent et
ne s'y retrouvent pas, rendant ainsi une pratique effective des Droits de
l'Homme impossible; son uniformité au lieu de rassembler divise en
provoquant des réactions de repli identitaire contre le rouleau
compresseur occidental comme l'appelle Serge Latouche.
Il semble alors qu'il faille dégager les Droits de l'Homme de leur
écosystème étatiste et les réimplenter
dans un autre écosystème plus fertile à
leur épanouissement interculturel - en quoi la notion de communauté
pourrait-elle présenter un tel écosystème?
D'abord parce-que la communauté évoque un vivre ensemble, le
partage d'une condition commune, d'un idéal commun sans
référence à une institution qui la transcende. Nous
partageons tous notre commune humanité ainsi que notre condition globale.
De plus en plus nous sommes appelés à nous atteler ensemble
aux problèmes qui se posent à nous. Il n'y a pas d'instance
supérieure à laquelle nous pourrions nous reporter - nous devons
négocier entre nous une communauté viable. Les Droits de l'Homme
par leur potentiel d'idéal commun ainsi que par leur aspect
juridique, lié à la production et la reproduction
et la structuration de nos sociétés constituent un terrain
privilégié à une réflexion sur une vie de notre
communauté humaine dans la paix, le respect et la dignité.
Ensuite par son manque de transcendance l'idée de communauté
renvoie à nos pratiques et non pas uniquement à nos discours.
Elle permet de prendre en compte les pratiques juridiques, souvent
occultées par une focalisation presque exclusive sur le droit
étatique, comme les droits parallèles,
inofficiels, traditionnels ... ou les
phénomènes juridiques souvent négligés dans une
réflexion sur le droit comme l'importance des modèles de conduite
et de comportement ou des habitus, systèmes de dispositions durables
dans lesquels les rapports au Droit sont endoculturés. Elle permet
ainsi de rendre compte du pluralisme juridique et d'élargir la
réflexion sur le droit en sortant le droit de son indépendance
du reste de la société et en le réinsérant dans
une réflexion sur la reproduction et la réinvention quotidienne
de nos sociétés, en le pensant plutôt comme praxis
(activité qui fait sens) que comme pure poiesis (technique).
Enfin l'idée de communauté peut se révéler fructueuse
car elle n'est pas uniquement une utopie mais un écosystème
ayant démontré sa capacité à survivre tout en
sa basant comme principe d'organisation non pas sur l'unité et
l'uniformité mais sur la diversité et la
complémentarité des différences. Ainsi les
sociétés animistes ont à la base de leur modèle
d'organisation un archétype plural. Il n'y existe pas un pouvoir unique
à l'instar de notre Etat qui monopolise la création uniforme
de droit, mais de multiples pouvoirs se complétant dans leurs
différences (n'oublions pas que l'executif, le législatif et
le judiciaire ne sont pas dans notre mythe des pouvoirs indépendants
mais des divisions d'un pouvoir suprême - celui de l'Etat). Dans de
telles sociétés les législations uniformisantes sont
perçues comme destructrices de l'unité. La responsabilité
pour leur avenir reste ainsi toujours au sein des communautés qui
n'arrêtent pas de réinventer et de renégocier leur
présent. Leur idéal est celui de l'autorégulation qui
s'exprime dans la coutume et la valorisation de la médiation pour
les règlements de conflit. Il peut se résumer dans le souci
de toujours régler les conflits au sein du groupe qui l'ont vu
naître.
Il serait certes naïf de vouloir se jeter sur cette bouée
de secours que nous lancent les sociétés animistes afin
de trouver La solution aux problèmes de notre vie en commun
au niveau global - cependant une réflexion plus approfondie sur la
notion de communauté semble permettre l'émergence d'un
écosystème communautaire plus viable à une
réflexion et à une pratique interculturelle des droits de l'Homme
que l' écosystème actuel.
2. La Communauté comme écho-système
des Droits de l'Homme
Nous avons vu précédemment que la communauté se
caractérisait autant par sa prise en compte de la diversité
des pratiques et des représentations que par son caractère
uni ce qui se traduisait par l'importance de la négociation - donc
du dialogue, qui ne se réduit cependant pas à la
négociation.
On a tendance à penser les droits de l'Homme comme une réalité
transcendentale et universelle découverte par les Lumières
de la Raison, et devant depuis briller dans l'infinité de l'espace
en immergeant tous les êtres dans leur lumière uniforme et
omniprésente. Or il semble que cette représentation se voit
de nos jours fortement remis en question : la Lumière des Droits de
l'Homme ne serait pas une réalité universelle mais uniquement
le fruit d'une illusion à laquelle auraient succombé la Raison
occidentale. La notion même d' universalité semble
contestée. Pouvons nous accéder à quoi que ce soit
d'universel alors que notre connaissance dépendra toujours de notre
point de vue, de notre location dans l'espace et le temps ? Y-a-t-il un sens
à parler d'universel alors que nous nous rendons de plus en plus compte
que toute vérité est plus construite, que trouvée, plus
subjective qu'objective ? Cependant notre vie quotidienne nous rappelle
l'existence d'un humain, d'un certain horizon que
nous partageons même si cet humain peut se concrétiser de
manières fort diverses et même si cet horizon peut être
perçu à travers des perspectives différentes. Même
s'il peut y avoir beaucoup d'incompréhension, le dialogue, la
compréhension et l'enrichissement mutuels sont possibles entre êtres
humains de cultures aussi éloignées soient-elles. Ce n'est
pas l'existence d'un universel que remettent en question les interrogations
précédentes. Ce qui est questionné c'est l'accès
à l'universel qui dans sa démarche devra prendre en compte
l'importance des positionnements et des limites mais aussi des
potentialités que ces positionnements et leur mise en relation respectives
renferment. Si les droits de l'Homme ont une origine historique et
géographique particulière ils ont cependant une prétention
à l'universel. Seulement cette prétention apparaît
aujourd'hui plus comme un appel que comme un postulat irréfutable
et absolu. Une universalité postulée ne nous satisfait plus
- nous devons donc rechercher une universalité émergeant d'une
confrontation, d'un éclairage mutuel, d'un dialogue des points de
vue sur l'universel pour accéder à une universalité
interculturelle des droits de l'Homme.
Nous avons évoqués plus haut les droits de l'Homme comme
Lumière. Réfléchissons nous y maintenant comme Parole
pour illustrer les enjeux du dialogue interculturel. Peut-être pourrions
nous voir notre universalisme occidental comme découlant d'une
identification avec notre Dieu pour qui la Parole était
suffisante pour créer la Lumière - or nous ne sommes pas notre
Dieu et notre parole à elle seule n'est pas suffisante pour créer
la lumière. Par notre conception uniforme et abstraite de la
réalité nous avions tendance jusqu'à maintenant, sinon
de nous prendre pour Dieu, du moins de confondre l'appel avec la réponse
- qui elle pourra peut-être nous apporter la Lumière, si jamais
elle existe. Nous pensions ainsi que l'appel devait se répandre
uniformément partout. Et voilà que nous recevons de l'écho.
L'espace n'était pas homogène et l'appel que nous avons lancé
et que nous nous attendions à voir s'étendre jusqu'à
l'infini nous revient - et de plus ce qui nous revient n'est pas un écho
mais de multiples échos. Ces échos nous parviennent sous forme
de diverses déclarations non-occidentales des droits de l'Homme et
nous font percevoir des aspects que nous avions ignoré nous poussant
ainsi à de nouvelles réflexions : les droits de l'homme peuvent
ils être uniquement individuels ou n'en faut-il pas de collectifs,
des droits ne nécessitent-ils pas d'être contrebalancer par
des devoirs, peut -il exister des droits de l'Homme qui ne soient pas des
droits de Dieu ... Des échos nous parviennent aussi sous formes de
critiques, de commentaires...
Il semble donc que nous soyons entrés dans un
écho-système des droits de l'Homme par le biais
de notre communauté. En effet il nous faut dialoguer pour nous comprendre
mutuellement, pour nous mettre d'accord mutuellement sur une conception
interculturelle des droits de l'Homme - et enfin il nous faut dialoguer pour
nous approcher d'une universalité interculturelle des
droits de l'Homme. Comme le dit Raymon Panikkar toute culture représente
une fenêtre privilégiée sur la réalité.
Chaque fenêtre offre sa propre perspective. Et on ne pourra jamais
ramener ces différentes perspectives à une seule - il n'y a
pas de perspectives à 360 degrés. Ainsi chaque culture peut
envoyer à travers sa fenêtre des sons qui permettront par
échographie de donner une impression d'une partie des droits de l'Homme
: l'une aura la silhouette de devant, l'autre de derrière, l'autre
du haut ou du bas ... Le dialogue interculturel aura pour but d'apprendre
à percevoir les silhouettes que perçoivent les autres et de
reconstruire la statue entière des droits de l'Homme -
reconstruction qui elle non plus ne pourra jamais être globale mais
sera toujours reconstruction à travers d'une fenêtre avec
l'enrichissement des perspectives des autres fenêtres : ainsi se
retrouve-t-on dans une redécouverte, dans une réinvention et
dans une renégociation permanente de notre présent, si
caractéristiques de la vie en communauté. Le dialogue interculturel
est plus qu'un simple bavardage ou échange de points de vue. C'est
un véritable voyage à travers les différents logiques
et discours culturels (dia : à travers, logos : discours)
qui nécessite de se plonger au coeur des différentes traditions
et de les comprendre de l'intérieur pour pouvoir ensuite permettre
leur véritable enrichissement mutuel. En effet quel enrichissement
est-il possible tant qu'on reste dans une construction éthnocentrique
de l' autre qui ne perçoit pas en l' autre
l' Autre mais souvent se limite à nous renvoyer notre
propre image inversé et qui nous est bien sûre inférieure.
Alors que si nous réussissons à appréhender l'
Autre, un entre-deux, espace fécond pour un enrichissement
mutuel, émerge entre lui et nous, qui nous permettra peut-être
de transcender nos discours pour nous retrouver dans une pratique des droits
de l'Homme dans un mythe partagé.
La communauté nous mène ainsi, par son respect des
différences et la nécessité de dialogue qui en découle
à un écho-système des Droits de l'Homme
au coeur duquel se trouve le dialogue interculturel comme lieu de partage
- ce qui nous mène à réfléchir à une
Communauté des Droits de l'Homme comme
et-co-système.
3. La Communauté comme et-co-système des
Droits de l'Homme
Nous en arrivons avec l' et-co-système des Droits de l'Homme
à la conclusion de la déclinaison de l'
écosystème comme Communauté des Droits de
l'Homme. Nous aurions bien pu commencer notre réflexion par cet
et-co-système. Car avant tout le concept de communauté
doit nous permettre de penser le et le co, qui marque
la réunion, l'adjonction, la simultanéité. En effet
il s'agit pour nous de penser l'unité et la diversité,
l'universel et le particulier, la théorie et la pratique,
le global et le local. En outre il nous invite à la modestie
de notre démarche. Notre démarche ne pourra jamais constituer
le cadre englobant pour une réflexion interculturelle sur les
droits de l'Homme. Elle se veut juste une ouverture au dialogue. Elle se
veut et et co, c'est à dire qu'elle ne tente
pas s'imposer contre les autres, ni à parler pour les
autres, mais à marcher avec les autres. Elle tente de contribuer
à établir un cadre où il est possible de percevoir les
différences non pas uniquement comme sources de conflits potentiels
mais aussi comme sources d'enrichissement mutuels nous permettant de mieux
résoudre ensemble les problèmes qui se posent à nous
et à participer à un monde d'Amour, de Sagesse et de Paix.
Elle tente de proposer un espace de réflexion qui pourra être
remanié, agrandi, rétréci, remis en question voir
ignoré, mais qui se voudra éminemment pluraliste, d'un pluralisme
sain tel qu'il a été développé dans
les pages précédentes et non d'un pluralisme malsain
versant dans le relativisme. Il semble de plus en plus qu'il faille dans
le domaine d'une recherche sur une universalité interculturelle des
droits de l'Homme autant théorique que pratique procéder selon
le principe d'addition qui ne trouve l'unité que là où
elle s'impose comme somme des données identifiées, et non pas
selon le principe de soustraction qui postule au départ une unité
qu'elle maintient en excluant de son champ de vision tout ce qui n'y entre
pas. Nous devons donc sortir de notre moule de penser uniformisateur et apprendre
à penser la pluralité pour que nous puissions tous nous mettre
en route dans une direction commune mais à notre manière propre,
ce qui sera le gage d'efficacité de notre démarche. Le concept
de communauté développé dans ses pages pourra peut
être contribuer à relever le défi et nous permettre de
penser ce pluralisme sain lui même en termes pluraux, ce qui semble
absolument indispensable. Nous pourrions ainsi peut-être en arriver
à une symphonie ou plutôt à une improvisation continue
mais harmonieuse entre toutes les cultures, à une communauté
humaine paisible, harmonieuse et belle comme un arc-en-ciel brillant de toutes
ses couleurs dans laquelle pourrait s'épanouir notre commune
humanité.
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